Le TRM une nouvelle fois Sacrifié sur l'autel de la crise
La NAO nationale vient de s’achever sur un constat d’échec cuisant, ou un patronat sans scrupule, nous gratifie d’une année blanche et nous propose une valorisation au titre de l’année 2013, inférieure au coût de la vie.
De telles pratiques sont indécentes, et dévalorisent notre profession. Comment peut-on encore parler de compétence, dans une corporation ou un seul coefficient conducteur émerge péniblement au dessus du SMIC (18 centimes) ?
La crise est un prétexte malhonnête pour bafouer les salariés des transports, qui subissent une fois encore les restrictions budgétaires des entreprises des transports.
Certes les marges ont quelques peu régressées, mais les employeurs ne tiennent compte ni des allégements de charges alloués ces dernières années, par les différents gouvernements, ni des vingt milliards d’euros qui vont leur être distribués au titre du redressement économique et de la compétitivité ‘’made in France’’.
Alors mes Camarades,
- cela suffit, que les organisations patronales se jouent des salariés des transports
- cela suffit, que le patronat s’engraisse de subventions issues des caisses publiques et d’allègements affaiblissant nos institutions sociales.
- cela suffit, que notre pouvoir d’achat se désintègre
- cela suffit, que nos conditions de travail se dégradent
Il va falloir réagir et vite.
La Fédération des transports et de la logistique FO-UNCP se fera entendre d’une façon ou d’une autre.
Paris, le 21 novembre 2012